Réforme des retraites : Il nous faut obtenir des avancées pour le peuple
Mes chers amis,
Il y a une semaine, le président de la République faisait le choix de renommer un Premier ministre – démissionnaire cinq jours plus tôt – qui ne correspond pas au vote des Français en 2024 et à leurs attentes. Ce choix est celui d’un pouvoir solitaire qui, malgré le contexte de crises, sociale, économique, environnementale et dans un contexte géopolitique international très instable, s’obstine, n’écoute pas, ne comprend pas la France.
Pourtant, l’urgence est là. Nos hôpitaux craquent, l’école s’affaisse, les entreprises hésitent à investir, les salaires stagnent, les recrutements reculent et la crédibilité de la France sur la scène internationale s’érode.
Nos concitoyens en ont assez de ce pouvoir déconnecté, qui tourne en rond pendant que leurs difficultés s’aggravent. Ils attendent, légitimement, que les responsables politiques s’occupent enfin de leurs problèmes du quotidien.
Il nous faut obtenir des avancées pour le peuple.
C’est ce qu’ont fait les socialistes, avec responsabilité et lucidité, en obtenant mardi la suspension complète de l’injuste réforme des retraites. C’est concret, immédiat et utile pour des millions de Français. Je pense tout particulièrement à celles et à ceux qui ont des métiers pénibles ou ont des carrières longues et fractionnées. Cette suspension rouvre un débat plus large et essentiel pour l’avenir de notre pays lors de la prochaine campagne présidentielle.
Il revient à présent aux parlementaires de débattre, sans la menace du 49.3, et de bâtir un budget pour la France qui permette d’augmenter les bas salaires. Je crois à la force du travail, à sa juste reconnaissance, et à la nécessité de rétablir le sérieux budgétaire : investir dans la croissance durable (logements, transports, énergies renouvelables entre autres), rétablir de la justice fiscale en mettant à contribution les plus grandes fortunes et maîtriser la dette publique.
Ceci dans un travail collectif entre syndicats, acteurs économiques, forces associatives, élus locaux et nationaux : c’est ainsi que le long chemin du redressement de la France sera possible.
Fidèlement,
Carole Delga