Comment qualifiez-vous la situation politique à laquelle nous assistons depuis plusieurs semaines ?
Désastreuse. Pour les Français qui en ont ras-le-bol et qui, légitimement, n’attendent qu’une chose, que les politiques traitent les problèmes de leur quotidien, et en premier les bas salaires. Désastreuse pour nos entreprises, puisqu’elles n’osent plus investir, plus embaucher face à tant d’incertitudes. Désastreuse pour la France dont la crédibilité s’effrite sur le plan international, alors que dans le contexte actuel, elle doit au contraire être solide pour renforcer l’Europe. Je suis donc inquiète des répercussions démocratiques, sociales, économiques. Il faut qu’enfin le président de la République prenne conscience de la situation réelle et que les Français ne veulent plus de sa politique injuste. Il ne peut pas continuer ainsi. La France et la République sont en jeu !
Vous estimez depuis longtemps que la gauche est en mesure d’incarner l’alternance. De quelles manières ? Avec quelles forces ?
La gauche est le parti du progrès pour tous, de la juste répartition des richesses, du travail rémunérateur et de l’égalité des chances. Nous voyons tous les conséquences des politiques…