Par Maxence Dourlen
Carole Delga salue la suspension de la réforme des retraites, obtenue par les socialistes, et appelle à « augmenter les bas salaires » et « rétablir la justice fiscale ».
La suspension complète de la réforme des retraites, annoncée à la suite de la déclaration de politique générale du Premier ministre Sébastien Lecornu ce mardi 14 octobre 2025, marque un tournant politique majeur. Réclamée de longue date par les socialistes, cette décision met un coup d’arrêt à une mesure contestée depuis son adoption. En Occitanie, la présidente de Région, Carole Delga, n’a pas tardé à réagir.
« En temps de crises, sociale, économique, environnementale et dans un contexte géopolitique international très instable, il faut obtenir des avancées pour le peuple », souligne l’élue socialiste, saluant une victoire « responsable et lucide » obtenue « au service des plus fragiles ».
« Une mesure concrète et utile pour des millions de Français »
Pour Carole Delga, cette suspension n’est pas qu’un symbole : elle constitue un signal fort pour celles et ceux « qui ont des métiers pénibles, des carrières fractionnées et longues ». Elle estime que cette décision « rouvre un débat essentiel pour la présidentielle de 2027 », celui de la justice sociale, au cœur du projet socialiste.
« Le Parti socialiste retrouve sa grandeur avec la justice sociale : il est au service de nos concitoyens et des plus fragiles d’abord », poursuit-elle.
« Augmenter les bas salaires et rétablir la justice fiscale »
La présidente de la région Occitanie appelle désormais les parlementaires à « bâtir un budget pour la France sans la menace du 49.3 ».
Elle plaide également pour « l’augmentation des bas salaires », « le rétablissement du sérieux budgétaire » et « la taxation des ultra-riches ». Un cap qu’elle juge compatible avec une croissance durable, à condition d’investir « dans les logements, les transports et les énergies renouvelables ».
« C’est par un travail collectif entre syndicats, associations, acteurs économiques et élus que le redressement de la France sera possible », conclut Carole Delga.