Rencontres de la gauche à Bram : l’après-Bayrou, municipales 2026, contexte social… enjeux majeurs pour le rassemblement annuel de Carole Delga

Publié le 06 septembre 2025
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Par Loubna Hadj-Ali

 

Carole Delga, la présidente socialiste de la Région Occitanie, organise à Bram, dans l’Aude, un grand rassemblement de la gauche, samedi 27 septembre. Plusieurs personnalités politiques seront présentes, dont Olivier Faure, Raphaël Glucksmann et Marine Tondelier.

Les «  Rencontres de la Gauche », organisées depuis cinq ans par Carole Delga, se tiendront samedi 27 septembre à Bram (Aude).

Elles rassemblent plus de 50 personnalités, qu’il s’agisse de militants, de sympathisants ou d’élus politiques, qui débattront lors de tables rondes. Excepté La France Insoumise (LFI), toute la gauche devrait être représentée.

Le premier secrétaire du parti socialiste Olivier Faure a confirmé sa venue, tout comme l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, la cheffe des Écologistes Marine Tondelier ou encore le président du Parti Communiste Français (PCF) Fabien Roussel.

«  Redresser les comptes publics », « revaloriser le travail », « réindustrialiser la France »… Des thèmes diversifiés devraient être abordés dans les débats, allant de l’agriculture aux municipales 2026, selon le programme de l’événement, consulté par La Dépêche.

Une censure probable du gouvernement avant les rencontres

Une conférence intitulée «  face au désordre national, rassembler, réformer et redresser la France » est également organisée. Par ailleurs, la question internationale sera aussi sur la table, avec « des témoignages du Proche-Orient » l’après-midi de la rencontre.

L’événement se clôturera par un hommage à Robert Badinter, ancien ministre de la Justice dont la panthéonisation est prévue pour le mois d’octobre 2025, et par un discours de Carole Delga.

Ces rencontres se tiendront dans un contexte politique particulièrement incertain au niveau national. En effet, lundi 8 septembre, le vote de confiance suscité par le Premier ministre François Bayrou pourrait aboutir à la censure de son gouvernement.

Carole Delga avait déclaré sur BFMTV jeudi 4 septembre qu’Emmanuel Macron devait «  nommer un Premier ministre de gauche » le cas échéant. Une position partagée par Marine Tondelier et Olivier Faure.

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