Quel est votre regard sur la situation du pays ?
Notre pays est divisé avec le sentiment réel d’une majorité de citoyens et citoyennes de ne pas être écoutés et entendus, d’un décalage entre le vécu du peuple et les réponses apportées par ceux qui dirigent le pays. Cela dure depuis plusieurs années voire des décennies. Par ailleurs, il y a un déficit de prise en compte de la démocratie sociale, de la place et de l’écoute des syndicats comme on l’a vu lors de la réforme des retraites ou encore aujourd’hui dans l’élaboration du budget.
Quels sont les sujets qui peuvent faire collectif ?
Il y a de nombreux sujets qui peuvent rassembler mais les thèmes comme la justice fiscale, l’avenir des services publics comme la santé, l’évolution des salaires, l’environnement, sont incontournables. On le voit les questions sociales et écologiques, sont au cœur des réponses collectives qu’attendent le monde du travail et la jeunesse.
Pourquoi venir aux Rencontres de la Gauche à Bram ?
Je suis venu à BRAM car je pense que notre pays a besoin de débats sereins, d’échanges d’idées et d’expériences diverses où les questions sociales sont présentes. De ce point de vue, débattre de la question du travail, du rapport qu’ont aujourd’hui les gens et particulièrement les plus jeunes vis-à-vis de ce dernier, de son évolution, est un sujet essentiel. Un sujet trop souvent oublié par les politiques en général ou traité généralement de façon très éloigné de la réalité et du vécu des travailleuses et des travailleurs. Un regard syndical peut apporter un point de singulier et concret.