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«  Ne jamais se soumettre et toujours investir dans le progrès », Carole Delga

Publié le 30 juillet 2025
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Batiactu
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Propos recueillis par Pauline Polgar et Jessica Ibelaïdene

GRAND TÉMOIN. Carole Delga, à la tête de la région Occitanie depuis 2016, a pris la présidence des Régions de France en juillet 2021. Après un début de carrière dans le BTP, la femme politique de gauche, passée par plusieurs mandats tant nationaux que locaux, nous partage son analyse et sa vision des enjeux actuels du secteur.

En ce printemps 2025, alors que l’agitation politique nationale ne semble pas faiblir tandis que la géopolitique chaotique marque les esprits, Carole Delga veut afficher de la sérénité et de l’optimisme. Pour la femme politique, engagée dans le socialisme depuis de nombreuses années, face aux défis contemporains, c’est en effet le volontarisme, l’intelligence collective et l’innovation qui permettront d’avancer. Le terrain et le service public sont d’ailleurs ce qui la motive, elle qui a commencé sa carrière dans le BTP, d’abord dans le secteur des monuments historiques, puis dans les travaux publics avant d’enchaîner les mandats locaux et nationaux. Souvent courtisée et appelée, selon certains, aux plus hautes fonctions, celle qui refuse toute forme de soumission a su s’imposer à la présidence de la région Occitanie depuis 2016, un territoire aux multiples défis.

Une expérience des enjeux contemporains

Région de France à la plus forte croissance démographique et sur le podium des créations nettes d’emplois industriels, l’Occitanie subit aussi les affres du changement climatique. Tout en cumulant les grands projets, dont deux futures LGV et la fameuse A69, objet de toutes les polémiques. Une expérience concrète, en termes d’aménagement et de développement, des exigences et des enjeux contemporains, qu’ils soient économiques, sociaux ou environnementaux.

La région, un échelon essentiel et stratégique

Pour Carole Delga, les défis actuels sont d’ailleurs tous liés : agir pour une souveraineté retrouvée de la France et de l’Europe en matière énergétique, industrielle et agricole, permettra de contrer les effets néfastes des crises que nous connaissons. À la tête de l’association Régions de France depuis 2021, elle continue ainsi de défendre le rôle essentiel et stratégique de cet échelon, le potentiel des grands projets qu’il convient de sécuriser et les pistes d’un financement pertinent et durable. Pour investir, toujours, dans le progrès et l’avenir, car tout désespoir équivaudrait à une soumission.

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