Chers amis,

En 2020, nous étions des millions à applaudir nos soignants aux fenêtres à 20h00. Cette solidarité disait une promesse : demain, plus jamais comme avant.

En 2025, plus d’1,6 million de personnes renoncent à se soigner. Dans certains territoires, il faut attendre plus d’un mois pour obtenir un simple rendez-vous médical. Les consultations avec les spécialistes appellent de longs mois d’attente. Est-ce acceptable ? Non. C’est intolérable.

La santé, comme l’éducation, est un droit fondamental.

L’accès aux soins se dégrade, devient inégal, injuste. Le sentiment d’abandon grandit dans la population. Ce n’est donc pas un hasard si, année après année, la santé reste en tête des préoccupations des Français.

Face à cette situation insupportable, de nombreuses initiatives sont nées sur nos territoires pour renforcer l’accès aux soins. En Occitanie, nous avons déjà permis en moins de trois ans à plus de 31 000 personnes de retrouver un médecin traitant grâce à l’ouverture de 22 centres de santé sur tout le territoire et à l’embauche de 100 médecins. D’ici la fin du mandat, 200 professionnels de santé auront été recrutés.

Mais notre action va plus loin. Nous soutenons nos hôpitaux, nos urgences, et nous préparons l’avenir en formant les soignants de demain. Nous avons également décidé d’intervenir pour renforcer l’accès à la médecine spécialisée dans les centres hospitaliers de nos territoires en accompagnant le financement de 20 postes de chefs de clinique territoriaux.

Ce volontarisme dans la mise en œuvre de solutions concrètes est nécessaire mais il ne saurait remplacer l’action de l’État. La proposition de loi portée par le député Guillaume Garot montre le chemin et pourrait enfin stopper le creusement des inégalités dans le domaine de l’accès aux soins.

Se soigner ne devrait jamais être un luxe. C’est un droit fondamental. Et nous continuerons de défendre l’accès aux soins partout et pour toutes et tous.

Fidèlement,

Carole Delga