Chers amis,
Aujourd’hui, à Budapest, les défenseurs des droits ont marché.
Ils ont marché malgré l’interdiction prononcée par Viktor Orbán.
Ils ont marché malgré les menaces, les intimidations, les risques de sanctions.
Ils ont marché malgré les manifestations néonazies autorisées par le gouvernement hongrois sur le parcours.
Ils ont marché pour affirmer ce que tout Européen devrait avoir en partage : la liberté d’être soi-même, d’aimer, de vivre sans peur.
En Hongrie, au cœur de l’Union européenne, le pouvoir illibéral s’emploie à criminaliser la visibilité LGBTQIA+. Le gouvernement interdit la Pride. Il qualifie la lutte pour l’égalité de « provocation ». Il veut reléguer la diversité dans l’ombre, loin des regards, loin des rues.
Mais aujourd’hui, les rues de Budapest étaient arc-en-ciel.
Les défenseurs des droits ont fait entendre leur voix. Leur courage honore l’Europe.
Car ce qui s’est joué là-bas concerne toute l’Europe.
En interdisant à des citoyennes et des citoyens de se réunir pacifiquement au nom de la défense de leurs droits, Viktor Orbán porte gravement atteinte à un pilier même de la démocratie et à l’Etat de droit. Or, les droits fondamentaux ne se négocient pas. Ils ne se restreignent pas. Ils se défendent, sans relâche, partout.
L’Europe ne peut pas être à géométrie variable en matière de libertés. Elle ne peut pas tolérer que, sous prétexte de culture ou de tradition, on discrimine, on censure, on opprime.
C’est le sens de mon engagement pour une Europe démocratique, inclusive, fière de ses diversités.
Une Europe où la solidarité n’est pas un mot, mais un acte.
Soutien à toutes celles et tous ceux qui ont eu le courage de marcher aujourd’hui à Budapest – et partout en Europe 🏳️🌈
En fidélité,
Carole Delga